jeudi 31 janvier 2008

Vous avez dit trader ?

Pour en finir avec cette sordide affaire de milliards d'euros envolés et à laquelle la grande majorité des Français n'y comprend strictement rien tant les explications données appartiennent à la langue de bois des milieux financiers (ou du milieu tout court ?), je note que les justifications données sont pour le moins peu transparentes. J'aimerais, par exemple, savoir ce qu'est un "back office" par rapport à un "front office" ?


Il est à peu près certain que les explications officielles ne nous éclaireront guère. D'ailleurs, les responsables ne doivent vraisemblablement pas faire preuve d'empressement dans ce sens là. Une seule chose est certaine, ce sont les petites gens qui feront les frais des agissements d'hommes d'affaires qui confondent opérations financières et casinos de Las-Vegas en spéculant avec des sommes énormes provenant des profits réalisés par les banques, lesquels profits gagneraient à être redistribués ou investis dans l'entreprise, pour une meilleure justice sociale. Et dire que pendant ce temps là, on vient nous expliquer doctement que nous devrons nous serrer la ceinture d'un cran supplémentaire car les caisses de l'Etat sont vides!


Enfin, contentons-nous des explications données par ces golden boys de la finance française qui nous disent que le trader, titulaire d'un master d'ingénierie, qui venait d'un back office espérait booster sa carrière dans son nouveau job au sein du prestigieux front office grâce à un deal audacieux mais que le challenge a échoué. En guise de jackpot, le trader a pris le bouillon, un vrai crash financier pour la Générale. Cette affaire survenant juste après le mini-crack des stocks exchanges sur les grandes places internationales en raison des subprimes peut faire craindre un raid d'une banque étrangère sur la Société Générale.


Thank you mister Daniel Button. Grâce à vos financiers hors pair on devine que la langue française ne s'en portera que mieux et la banque avec !

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